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La fin du Monde III
Roger


I

Nous avons aux yeux des oreilles et rien ni personne ne nous fera entendre ce que nous ne voulons pas voir.
C'était des choses comme ça, des lambeaux, des frites, le temps d'un battement de cil et puis tout rentrait dans l'ordre. Des gens dans la rue au sortir du travail, le métro et puis soudain sur une affiche : Complétez votre garnison . A la station où il descendait après le tournant du couloir, cet opuscule qui le bousculait. Sa femme dans la cuisine en train de tourner les talons dans la salade . Il avait beau faire, ça fouinait de partout. Aussi, quand il fut derrière elle ne l'entendit-il pas exactement dire que… Au bureau son chef l'avait pourtant convoqué pour, l'air pénétré d'une capitale, lui confier une mission de la plus haute importance. Il se souvenait vaguement, sur le chemin du retour, s'être arrêté aux toilettes et avoir distinctement entendu, de l'autre côté de la cloison, une femme dire que c'était à prendre ou à couver . A peine sorti n'avait-il pas remarqué qu'elle portait des chaussure à talons hauts, exactement de la même couleur que sa secrétaire laquelle, en tapant une lettre le matin même, avait écrit texto que La provision insuffisante que vous possédez sur la bergère . Et n'avait-il pas laissé partir la lettre sans la faire corriger ? Justement sa femme le bousculait : « Ils vont arriver ! Va te préparer ! »   Cette fatigue de plâtre, et le goût du son dans la bouche, une paupière à l'œil. Il fila. Dans la salle de bains le filet d'eau de la douche avait l'aspect satiné d'un bas ébréché.

Au dîner il fallut faire assaut d'entrain. Il ouvrit la parenthèse. Plusieurs choses revenaient. Par exemple l'alliance de sa femme à l'intérieur de laquelle il imaginait gravé un numéro de téléphone. Juste un effort et quelqu'un dans la conversation lançait quelques chiffres — était-ce les résultats du dernier sondage présidentiel ? mais qu'il retint instantanément : 40 12 07 18 et le lendemain, à peine arrivé à son bureau, il entendait, après la deuxième sonnerie, ce message : A quatorze heures je n'aurais pas beaucoup de temps Jeannine s'il te plaît mets les dessous noirs … quand sa femme précisément se prénommait Jeannine, et la fourchette plantée dans le choux, toute droite, la dernière goutte de vin et la tache de café sur sa cravate et ces galuchats qu'on entrevoyait sous le pull de sa voisine, il y aurait presque mis la main si elle ne lui avait pas glissé à l'oreille, dans ce qu'on appelle parfois un a parte : « Voulez-vous demain, disons trois heures café de la Place, Bourse du Travail. Il faudra dire au serveur gaucher :   J'ai craqué les allumettes, je répète, j'ai craqué les allumettes . »   Oui, bien sûr, Jeannine ne répondait jamais à ses lettres. Était-ce la seule raison ? Il fut repris alors qu'il racontait l'histoire des trois mendiants. Le bonheur. En se mettant au lit, vers les deux heures, et juste avant de s'enfoncer dans l'oreiller Jeannine eut cette remarque :   « Je ne sais pas ce qui t'arrive, Roger, mais c'est pendule et compagnie. »

Dans la nuit cinq millions furent virés sur le compte de Monsieur Sindorf. Une procédure informatique très simple voulait que ces choses-là fussent signalées aussitôt. Sans perdre une minute il exigea de la secrétaire qu'elle lui révèle le nom de son marchand de chaussure et le numéro de téléphone personnel de Monsieur Sindorf. Au téléphone, la voix de Monsieur Sindorf — trente-cinq ans, marié, deux enfants, chef de fabrication d'un imprimeur, quinze mille francs de revenus mensuels, voiture à crédit, sicav et assurance-vie — parut rocailleuse. Concis et vitupérant , il lui mit le marché sur les bras. Il ne s'attendait à rien, mais cela marcha au-dessus de tout soupçon. Monsieur Sindorf lui proposa un rendez-vous à quinze heures au jardin du Luxembourg. « Quinze heures c'est impossible, s'entendit-il répondre, mais douze heures trente ce sera parfait. »  Puis il fourra dans sa poche l'adresse du marchand de chaussure que Patricia lui avait recopié sur un vieux relevé de compte : Au bonnet bleu , 38 rue Vergniaud, Paris xiii e . L'officine, il en aurait mis sa main à couper, était borgne. Ensuite il expédia, comme on dit, les affaires courantes.

Que Monsieur Sindorf fût Italien, cela sautait aux yeux : l'allure, et puis cette façon très volubile de parler avec les mains. Ils expédièrent les choses en à peine un quart d'heure : une S.A.R.L. du nom de La Frisette , domiciliée 38 rue Vergniaud, et dont Roger Plandin, ci-devant responsable d'agence à la Société Générale, était directeur et actionnaire unique, salarié pour un montant de trois cent mille francs par mois, payables sur un compte ouvert à la BLCF, Luxembourg, Europe occidentale. Sinon ? Sinon un simple coup de fil aurait définitivement réglé le compte de Monsieur Sindorf, ceci entendu à tous points de vue . L'œil léger, Roger déjeuna d'une pizza dans le fast-food qui avait remplacé le Mayeux, à la suite de quoi il s'enfourna dans un taxi, direction du Vergniaud. Au bonnet bleu , passée la porte, il proposa à la vendeuse de lui payer une paire de chaussure noire à talons hauts. Celle-ci eut un sourire complice et conduisit Monsieur Jean, comme il avait décidé de s'appeler, à travers une suite complexe de couloirs et d'escalier jusqu'à un petit réduit où elle le laissa seul. Cinq minutes plus tard, à peine, une cloison s'éclaira, qui était donc la face arrière d'un miroir sans tain et Roger la vit entrer, assortie d'un homme inexplicable. JeanRoger les contempla un petit quart d'heure puis s'en fut. Cette journée, avait-il pensé en se rasant, serait compulsive-faconde ou ne serait pas.

En attendant la joyeuse visiteuse, au café de la Place, il rédigea posément deux cartes postales. L'une était adressée à Jeannine, qui disait : «Mon Bichon, Le lard s ommeille. Gentille alouette quand tu me tailles une plume ça me frisotte dans les vestibules. Recommençons la vie depuis le commencement. Et recommençons encore. Tout ce que j'imagine est à la hauteur de tes chevilles, sous la voûte. Je te bise.» L'autre était destinée à son frère, ainsi rédigée : « Grand frère. J'ai rêvé cette nuit que nous échangions nos peaux. Je n'aurais jamais pensé que ça ferait si noir à l'intérieur. N'oublie pas les derniers mots de père : Fermez bien le loquet avant de vous esclaffer . Roger. »   Il eut encore le temps de rédiger pour lui-même ce bref commentaire : « On pense rarement. Les choses vous traversent comme les trains la gare Montparnasse. Cela m'obsède, littéralement cela m'obsède. »   puis il vit s'approcher le serveur gaucher. Il lui remit les deux cartes postales : « Moi je m'en désintéresse. Envoyez-les si ça vous chante. Ça sera un demi, et pareil pour la dame. »   Il se poussa un peu sur la banquette quand elle vint s'asseoir à côté de lui.

«Ma mère était fleuriste, commença-t-elle. Mon père garde-barrière. Il n'y avait, sur la ligne, qu'un train par jour — à dix-neuf heures trente huit, aussi passait-il ses journées à lire. A soixante-sept ans il a fait partie du jury du . Mes parents se sont beaucoup aimés. Il y avait dans la cuisine une horloge à coucous et des fleurs dans un vase sur la table. Ma chambre était à droite au premier étage.» « Nous nous souvenons toujours de ces choses-là, se permit-il de l'interrompre. Mais je vous en prie, continuez. »   Elle renifla. «Ce qui m'impressionnait beaucoup, c'étaient sur la corde à linge les énormes soutien-gorge de ma mère. Puis il y eut la guerre et elle fut enrôlée dans un réseau qui passait clandestinement des aviateurs de l'autre côté de la frontière. Je soupçonne aussi mon père. Ensuite elle s'est assise sur une chaise et elle n'a plus mis de soutien-gorge. Pourquoi je vous raconte tout ça ?»   « Parce qu'il est quinze heures trente et que vous éprouvez… » « Venez vite ! » , dit-elle et l'entraîna vers l'hôtel le plus proche où l'on semblait bien la connaître.

Le sexe de Jacqueline avait une allure de paille. L'émotion y coulait sa fontaine et Roger vautra dans la source ses yeux, ses lèvres, sa langue, son nez et ses mains. « Quand on me regarde là, disait Jacqueline, ça me pavoise. »   Pendant qu'un long moment elle était partie pisser, il nota pour lui-même : « Certes, il y en a pour croire que l'abandon ferait l'avenir. Songez aux trottoirs roulants et aux vers de Mirliton. Songez aux accroche-cœurs. »   et puis réapparue il lui prêta volontiers son passe-partout. Dans l'escalier en effet elle lui avait avoué : « Ce que j'ai remarqué immédiatement, Monsieur, c'est la forme gracieuse de vos oreilles. Il faut faire très attention. Au cours du dîner, j'ai eu soudain très envie de vous licher la burette. Pas plus et pas moins. Vous accepteriez ? »   Tandis qu'elle s'affairait Roger pensa ceci : « Nous vivons dans un monde où plus rien n'aborde. »   Puis à haute voix, cela lui échappa : « Plus personne ne sait manier les couleurs. »   Jacqueline, surprise, releva la tête. Sa bouche ouverte avait gardé l'empreinte de son flûtiau. « Mon Dieu ! »   JeanRoger bondit. Dans l'escalier Jacqueline essayait de le retenir. Il dit au portier : « On a fait les comptes : à la fin du xix e siècle, les artistes disposaient de plus de quatre cent teintes de pastel. Aujourd'hui, on en trouverait à grand peine une centaine. Que souhaitez-vous qu'on en pense ? »

Jeannine trouva sur le pas de sa porte une paire de chaussures noires à talons hauts qui ne lui allaient pas. La secrétaire poursuivit sa liaison avec Monsieur Sindorf et à sa demande, elle dépucela son aîné. JeanRoger quelques temps tenta de mettre de l'ordre. Mais les notes qu'il réussissait à prendre ici ou là, volages, s'embrouillaient. Pour tenter de les fixer, il s'en fit des panneaux qu'il balladait dans la rue à la manière d'un homme-sandwich : « Il faudra se résoudre à mettre le sens dessus-dessous  » « J'aime ma cousine autant que les explosifs. ». La toute dernière fois qu'il fut aperçu, il portait devant : « Disparition de la stratégie »   et derrière : « Stratégie de la disparition » Au fonctionnaire de police qui enregistrait sa déposition, Jeannine déclara : « Cet homme, voyez-vous, Monsieur le commissaire, c'était presque une mandibule. »

II

Au Luxembourg JeanRoger s'installa dans une vie luxueuse. Un six pièces et des draps de satin, club de golf et loge au Théâtre national. Matin, midi et soir il flânait le long d'un bonheur d'apparence, des liasses plein les poches et aux lèvres un sourire de circonstance. A la BFCL il fit quelques placements, la plupart de , comme on dit, deux ou trois un peu plus hasardeux — dans la limite, toutefois, du raisonnable. Des semaines passèrent, la bourse en Yo-Yo, de superbes semaines d'automne. Solitaire, JeanRoger n'avait que peu de besoins et au Théâtre national les pièces étaient jouées en allemand, langue qu'il ignorait totalement. Aussi, par l'intermédiaire d'un caddie du club de golf, fit-il bientôt la découverte d'une maison de rendez-vous sise au cœur de la cité Ducale : Au bonheur du soir . La maison était tenue par une française d'origine nantaise, Madame Marceline Pinet du Baudrier, qui se déclara très vite enchantée d'avoir pu faire la connaissance d'un monsieur aussi délicat et assidu que Monsieur JeanRoger. Celui-ci eut bientôt pratique régulière au Bonheur du soir et une petite réputation de   ce qui, dans le langage de ces dames et demoiselles, déclenchait force sourires et mines entendus.

 Monsieur JeanRoger arrivait, les jours impairs uniquement, sur le coup de onze heures. Il était sitôt introduit au salon où une coupe de champagne était servie pendant que l'on appelait signorita . Elles venaient presque aussitôt, une petite dizaine, et s'égaillaient dans la pièce, semblant ne prêter aucune attention à Monsieur JeanRoger lequel, la coupe à portée de la main, faisait mine de lire le journal. Puis, posant enfin son journal, on s'installait dans des conversations fluettes et graciles. Sur un signe de la main une des demoiselles s'avançait et, superbement vêtue, esquissait une révérence avant de proposer ses services comme un peu au restaurant le garçon vous annonce le plat du jour. Ce scénario avait été mis au point jusque dans ses moindres détails avec Madame Marceli ne Pinet de Baudrier et les demoiselles s'y prêtaient avec un charme et une conviction parfaites. Ainsi ce soir-là, par exemple, Monsieur JeanRoger fit s'approcher en premier Mademoiselle Julie, une solide hollandaise, qui lui proposa un , puis Mademoiselle Claire, une fausse piémontaise, laquelle déclara se tenir disposée , et ainsi de suite — le plaisir était immense — jusqu'à Madame Lopez de Hialto, petite noblesse espagnole, qui tenait quant à elle, à lui . Ce soir-là, JeanRoger choisit Mademoiselle Clotilde parce qu'elle lui avait promis de lui faire connaître . Et puis il y avait eu, dans l'œil de Mademoiselle Clotilde alors qu'elle énonçait son programme, comme un chavirement léger, et la main posée à peine sur le sein, et les jambes imperceptiblement croisées, tout ceci, en somme, avait constitué pour Monsieur JeanRoger, une énigme heureuse. La suspension se révéla effectivement des plus délicieuses et les équations, quoique complexes, furent ma foi très agréables. La seule réticence de Monsieur JeanRoger — il en fit part d'ailleurs à Marceline — envers la résolution axiale fut, selon ses dires, « parce qu'elle savait été un peu bâclée, le cœur n'y était pas tout à fait, voyez-vous, Clotilde ne devrait pas abuser des anathèmes, mais cela relève du détail, chère Madame, du détail, dans l'ensemble c'était très bien. »

Ainsi JeanRoger, dans sa nouvelle vie, n'avait que deux obsessions : le niveau de son compte à la BFCL, et la variété des menus du Bonheur du soir . Cela suffisait, apparemment, à son contentement. Au fil des mois pourtant son attention faiblit au point qu'un jour il oublia d'aller visiter la maison de passe. Marceline Pinet du Baudrier sentit venir le danger et comme, le jour même, une postulante avait postulé, elle s'empressa de préparer avec Mademoiselle Nafissa, une jeune kabyle, un programme alléchant.   « Je suce fais ça aussi bien que la Vénus de Milo », avait annoncé Nafissa. Marceline mit tout de suite les choses au point, question langage et surtout question présentation. Toutefois, quand Nafissa eût révélé qu'une de ses sœurs de lait   (« Karine, avait-elle dit, est une Pinacothèque à elle seule et le dallage est aussi beau que le repassage » ) était, deux rues plus loin dans une cabine téléphonique, toute disposée à la rejoindre, affaire sur le champ fut conclue. Le lendemain le dispositif était prêt et JeanRoger n'avait qu'à se bien tenir.

JeanRoger se tint bien. A vrai dire il bandait comme un sauvage, hésitant depuis le début entre les deux nouvelles. Madame Marceline, exceptionnellement présente, lui fit à l'oreille une proposition : « Parce que c'est vous, les deux. »   JeanRoger discuta un peu les prix, pour la forme, mais le souvenir de Mademoiselle Nafissa lui promettant « le quatre, puis le douze, le neuf, le huit et le cinq » , et Mademoiselle Karine lui assurant quant à elle de « le ramener pieds et poings liés à sa légitime » , tout cela, littéralement l'affolait. Il accepta, au bord de l'explosion, le supplément exorbitant. Marceline eut un sourire confiant et on prépara la grande suite.

Sitôt la porte fermée, ce fut la gelée royale. Un babil ininterrompu entre les deux jeunes femmes, des chevelures en pagaille et de l'électricité dans l'air. « Mesdemoiselles, un peu de calme ! » exhorta JeanRoger un peu décontenancé. Mais rien n'y fit. C'était maintenant autour de lui une vaste transhumance de printemps : Mademoiselle Nafissa, toute en jupes, expliquait que «la dilatation considérable du marché et l'introdution des calculateurs électroniques, qui permet, mieux que le temps réel, le temps virtuel , aboutirait sous peu à l'apparition d'une verrue maligne au sommet des courbes de profit, verrue qu'on mettrait pas mal de temps à analyser… » — ébahi, JeanRoger faillit sortir son calepin et prendre des notes —, tandis que Mademoiselle Karine, mains en avant, faisait l'aveugle en précisant que «bien sûr un certain nombre de personnes disparaissent chaque jour de la surface de la terre, mais cela n'augmente pas à proportion égale le nombre de météorite qui se baladent dans le système solaire. Quand aux radiations, c'est tout le système pileux qui est en cause… » Abasourdi, JeanRoger sentit sous ses pieds le moelleux des tapis. Puis comme un vacillement très profond. « Infravoyez les congloméras ! » hurlait une enfant. Et puis, nom de Dieu, il débandait ! Toutes sortes de verrues, de candélabres, de chausse-trappes nageant autour de lui ainsi qu'une mer acide. Il tenta de se reprendre : « Le programme, voyons, le programme !è »   quand, effectivement, une bouche inconnue lui tutoyait le pontife. Des rires parallèles aux murs et dans les branchages toutes sortes de scalps. « Tu es le dernier des Mohicans ! », lui murmurait-on à l'oreille. « Où irons-nous ? » implorait-il. « L'expérience du magasin de chaussures ne t'a pas suffi ? » lui demandait-on à brûle pourpoint. « Oh non ! » Et d'autres rires, plus grinçants encore. « Mon chou, c'est que ça s'effondre… » Rien. Le Pontife accablé. « Des remords ? » « Oh non ! » Quelqu'un lui prit la main. «Vois-tu garçonnet, la vie n'est pas plus cette plage de sable qu'un poteau télégraphique. On croit que les nouvelles font le tour du monde, mais c'est faux : elles le traversent de part en part et sur les écrans de contrôle il n'y a plus qu'un peu de neige. Réapprendre à sourire, ça se peut faire avec quelques tonnes de marbre blanc et une solide poignée de sel. Tiens, ça vaut mieux que les cours de la bourse. N'est-il pas ?» Une masse liquide, certes, mais qui lui sortait par la bouche. Il s'effondra et le fantôme de son père réapparut lui disant : « Mon fils, je te reconnais bien là. » Deux seins à l'aventure, la ligne bleue des Vosges, un beau visage. « Oui ! C'est ça ! Il faut tout reprendre depuis le commencement. Allez. Courage. »

Marceline Pinet du Baudrier retrouva à l'aube Monsieur JeanRoger   évanoui dans sa chambre. Des deux demoiselles ne restaient que quelques lambeaux de tissus et une grosse tache sur les draps. Le soir-même, JeanRoger quittait Luxembourg.
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